A l'intérieur

A la fin de l'été dernier j'ai réalisé un refuge pour me permettre de comprendre de qu'il ce passe à l'intérieur.

Je n'ai pas été déçu.

Dès la première quinzaine qui a suivi sa mise en place estivale, j'ai constaté une forte présence de Psenulus qui pondaient après avoir déposé leur récolte de pucerons et/ou d'araignées.

La façade est percée de diamètres variés et l'intérieur équipé de tube, malheureusement pour la qualité des images en plastique, de 4 à 10 mm.

Le printemps a été une période de très forte activité autour de ce refuge.

Des osmies cornues ont été les premières à s'installer. Elles ont fait leur choix sur la dimension des tubes : les 6 et les 10 mm.

Dans les 2 cas des cellules contenant réserve de nourriture et ponte mais des loges adaptées par leurs volumes. Courtes dans les tubes de forts diamètres elles sont plus longues dans les tubes de petit diamètre.

La fin du printemps m'a permis de constater que les espèces se mènent une guerre larvée mais qui reste un combat pour la vie.

En effet, une mégachile, après avoir ouvert l'opercule d'un Psenulus, à compléter le tube avec sa propre ponte.

Que deviendront ses larves à la fin de l'été lorsque les Psenulus en formation seront prêts à prendre leur envol ?  

Contrairement à ce que je pensais, les loges ainsi créées ne sont pas en nombre régulier pour chaque espèce.

De 3 à 7 loges en continue pour un même nid et ce dans une même longueur de tube.

La saison va encore être longue pour ses Osmies pondues au printemps et à qui il reste encore 10 mois avant de pouvoir se reproduire.

Différentes phases du remplissage d'une cellule : régurgitation, demi tour et brossage ventrale sans oublier le nettoyage du tube au passage.