Changement 4

Cela fait désormais 1,5 an que nous travaillons sur la mise en place de la végétation. Je vous propose de comparer les photos avec celle de l'article "Changement 2".

Les premières évolutions sont déjà très visibles.

Cette première image date du printemps et l'on voit les bandes potagères en attente.

Quelques semaines plus tard nous profitons des premiers légumes ayant servi de tests au climat et à la terre.

A l'est, pour ce qui deviendra la "haie nourricière" nous en sommes encore aux plantations non productives qui serviront de base. Nous continuons un entretien régulier des alentours afin de pouvoir surveiller le développement de la centaine de végétaux mis en place. 

Quelques porte-greffes de poirier et pommier seront ajoutés à l'automne.

Nous essayons de maintenir le paillage avec les déchets de tonte et cela semble plaire à la plupart des espèces. Nous avons 2 croissances records avec plus de 1 mètre dans l'année pour un saule et un sureau.

Du côté de nos fruits rouges la croissance a été forte aussi.

Ce sont des bambous descendus de l'Essonne qui nous ont permis de canaliser les croissances, d'autant que notre voisin ayant retiré un hangar, nous profitons des vents souvent forts du plateau.

Depuis cette photo en juillet, les muriers dépassant la structure ont été taillé et les ramifications retombent.

A notre plus grand étonnement nous récoltons des framboises jaunes qui murissent sur les pousses de l'année.

Les dernières grosses plantations seront faites à l'ouest pour la finalisation de la haie coupe vent. La reprise de végétation est aussi excellente, ce qui me permet de reprendre mes entrainements à la greffe interrompus il y a une quarantaine d'année lors de mon apprentissage.

Pruniers et cerisiers sont les premiers cobayes.

Seule la première moitié avait été planté par manque de végétaux. Nous avons repris le paillage de la partie basse en prévision des plantations automnales. Il devrait y avoir une dominance de saules à petits et moyens développements issus des boutures de l'année, cette zone étant particulièrement humide. 

En parallèle, nous continuons la préparation de la terre du côté du verger où nous devrions ajouter quelques porte-greffes de pommier.

La carrière est quasiment vidée de sa couche de sable à lapin et nous avons attaqué la couche de forme constituée de cailloux et gravelle que nous utilisons pour empierrer la future allée couverte.